Raspoutine est mort !
Alexandre Soljenitsyne, que j'appelle ici Raspoutine (vous allez comprendre pourquoi ça lui va si bien), est mort. Même en sachant qu'il n'est ni juste et ni bon de souhaiter la mort de quelqu'un, je ne peux m'empêcher d'être ravi qu'il a rejoint ses potes de la Sainte-Russie comme le Tsar Nicolas II ou Eltsine !
Comme on pouvait s'y attendre, toute la presse de "gôche-humaniste" s'est mise à pleurer la mort du pourfendeur de la dictature soviétique ("Le monstre totalitaire" dit le Monde), du grand poète, du dissident, de l'écrivain génial, (Le Monde le compare à Victor Hugo et à Tolstoï), du pauvre paria, de l'exilé en quête de justice que ce soit L'Express, Libération ou encore l'Humanité (ex-journaux influencés ou créés par des communistes) !
Soljenitsyne était un de ces vieux produits de la Guerre Froide particulièrement efficace dans la diffusion de la pire propagande ant-soviétique et, du même coup, anticommuniste. On ne fait pas les choses à moitié chez les bourgeois ! D'abord connu et utilisé par Khrouchtchev dans les années '60 pour détruire l'héritage idéologique de Lénine en URSS en dénonçant le manque d'"humanité" dans les goulags (= prisons fourre-tout mêlant condamnés de droits communs, espions, saboteurs et aussi innocents), il fut plus populaire à l'Ouest, chez les intellectuels et autres bobos naissants (enseignants, rédacteurs de journaux, etc..), dés les années '70.
Anecdote amusante : il a été envoyé au goulag car il critiquait Staline sur le fait qu'il n'avait pu trouver un meilleur compromis avec Hitler pour éviter la guerre. Il est cocasse de voir que ceux qui voient en le Pacte germano-soviétique de 1939 comme une trahison, voire une alliance avec Hitler, sont ceux qui le défendent avec le plus d'acharnement !
L'impérialisme ne trouva pas meilleur défenseur de son système pour repousser toute sympathie que le travailleur soumis au capitalisme pouvait trouver en l'URSS. Exilé, il fut reçu les bras grands ouverts par les USA où une superbe maison du Vermont, des discours au Sénat et dans les meilleurs universités du pays l'attendaient à la plus grande joie du président républicain de l'époque, Gérald Ford.
Il fit tellement bien son travail qu'on propose aujoud'hui de le lire à l'école comme livre classique et qu'on fait croire que c'est un brillant écrivain du même niveau que Dostoïevski ! Alors qu'il avait réussi son travail en préparant les esprits au rétablissement du capitalisme en ex-URSS, il fut déçu que la nouvelle Russie ne ressemble pas à celle du Tsar.
Soljenitsyne fut toute sa vie un tsariste comme on n'en fait plus (il disait que le système politique russe devait revenir à celui du XIXe siècle), un antisémite (voir son livre "Deux cents ans ensemble" 2001), un fanatique religieux (les musulmans russes sont une menace pour l'ultra-orthodoxie auquel il adhérait), un conservateur nationaliste (pour la Grande Russie blanche conquise par les Tsars de Russie), un antiféministe (pour lui, seuls les hommes ont droit à la parole et au vote), adepte de la peine de mort et un "anti-liberté d'expression" comme on dirait (il en parlait comme d'un "flot insupportable d'informations superflues"). J'ajoute aussi qu'il a soutenu l'horrible guerre en Tchétchénie pour certains raisons invoqué ci-dessus. Des historiens connus comme Moshe Lewin le définit comme "autoritariste anti-démocratique".
Il sera toujours un modèle pour tous ceux qui combattrons la révolution et l'émancipation des travailleurs, qu'ils soient de droite comme de gauche.
Comme on pouvait s'y attendre, toute la presse de "gôche-humaniste" s'est mise à pleurer la mort du pourfendeur de la dictature soviétique ("Le monstre totalitaire" dit le Monde), du grand poète, du dissident, de l'écrivain génial, (Le Monde le compare à Victor Hugo et à Tolstoï), du pauvre paria, de l'exilé en quête de justice que ce soit L'Express, Libération ou encore l'Humanité (ex-journaux influencés ou créés par des communistes) !
Soljenitsyne était un de ces vieux produits de la Guerre Froide particulièrement efficace dans la diffusion de la pire propagande ant-soviétique et, du même coup, anticommuniste. On ne fait pas les choses à moitié chez les bourgeois ! D'abord connu et utilisé par Khrouchtchev dans les années '60 pour détruire l'héritage idéologique de Lénine en URSS en dénonçant le manque d'"humanité" dans les goulags (= prisons fourre-tout mêlant condamnés de droits communs, espions, saboteurs et aussi innocents), il fut plus populaire à l'Ouest, chez les intellectuels et autres bobos naissants (enseignants, rédacteurs de journaux, etc..), dés les années '70.
Anecdote amusante : il a été envoyé au goulag car il critiquait Staline sur le fait qu'il n'avait pu trouver un meilleur compromis avec Hitler pour éviter la guerre. Il est cocasse de voir que ceux qui voient en le Pacte germano-soviétique de 1939 comme une trahison, voire une alliance avec Hitler, sont ceux qui le défendent avec le plus d'acharnement !
L'impérialisme ne trouva pas meilleur défenseur de son système pour repousser toute sympathie que le travailleur soumis au capitalisme pouvait trouver en l'URSS. Exilé, il fut reçu les bras grands ouverts par les USA où une superbe maison du Vermont, des discours au Sénat et dans les meilleurs universités du pays l'attendaient à la plus grande joie du président républicain de l'époque, Gérald Ford.
Il fit tellement bien son travail qu'on propose aujoud'hui de le lire à l'école comme livre classique et qu'on fait croire que c'est un brillant écrivain du même niveau que Dostoïevski ! Alors qu'il avait réussi son travail en préparant les esprits au rétablissement du capitalisme en ex-URSS, il fut déçu que la nouvelle Russie ne ressemble pas à celle du Tsar.
Soljenitsyne fut toute sa vie un tsariste comme on n'en fait plus (il disait que le système politique russe devait revenir à celui du XIXe siècle), un antisémite (voir son livre "Deux cents ans ensemble" 2001), un fanatique religieux (les musulmans russes sont une menace pour l'ultra-orthodoxie auquel il adhérait), un conservateur nationaliste (pour la Grande Russie blanche conquise par les Tsars de Russie), un antiféministe (pour lui, seuls les hommes ont droit à la parole et au vote), adepte de la peine de mort et un "anti-liberté d'expression" comme on dirait (il en parlait comme d'un "flot insupportable d'informations superflues"). J'ajoute aussi qu'il a soutenu l'horrible guerre en Tchétchénie pour certains raisons invoqué ci-dessus. Des historiens connus comme Moshe Lewin le définit comme "autoritariste anti-démocratique".
Il sera toujours un modèle pour tous ceux qui combattrons la révolution et l'émancipation des travailleurs, qu'ils soient de droite comme de gauche.